Des lunettes de protection spécialement pour presbytes

Sur ce blog nous insistons souvent sur la nécessité de se protéger lorsque nous bricolons ou que nous utilisons des produits potentiellement agressifs pour les yeux. Le port de lunettes de protection reste. Mais BVI, une PME française basée à Aix-en-Provence, a décidé d’aller plus loin et de proposer des lunettes de protection spécialement adaptées aux presbytes.

Pourquoi une telle idée ?

Le constat de départ est simple. D’une part la moyenne d’âge du bricoleur ou du jardinier est assez élevée. En effet la grande majorité d’entre eux se situent entre 45 et 65 ans. C’est aussi l’âge auquel on est tous confronté à la presbytie. D’autre part, les lunettes de protection classiques ne corrigent évidemment pas la vue. Or, porter ses lunettes de vue en plus des lunettes de protections est inconfortable et peu adapté. D’où cette idée de créer des lunettes de protection hybrides, proposant à la fois sécurité et correction de la vue.  « Notre innovation c’est de permettre à l’utilisateur presbyte de conserver ses lunettes sur le nez pour y voir jusqu’à 1 m et pas seulement 30 cm » explique l’un des deux actionnaires de l’entreprise.

Un concept qui séduit

Depuis 2016, la marque est distribuée dans différentes enseignes de bricolages en France et en Allemagne. Ces dernières y ont vu un produit novateur et qui répondait parfaitement à des problématiques auxquelles sont confrontés quotidiennement leurs clients. Mais le concept a aussi séduit une grande enseigne d’optique. En effet, ces lunettes vont aussi être commercialisées par le biais de magasins d’optique dés 2019. Un contrat qui va permettre à la marque, Varionet, de s’implanter dans 700 nouveaux magasins en France. 120 opticiens indépendants les proposaient déjà mais la dimension d’une telle enseigne marque assurément un tournant.

Quel avenir pour BVI ?

La gamme ne se limite pas aux seules lunettes de protection. BVI propose aussi une gamme « coolblue », avec des verres qui filtrent la lumière bleue de nos écrans. Elle est par ailleurs déjà bien implantée sur le segment des entreprises, dans une démarche « BtoB ». Il lui reste à développer l’export et peut être un partenariat avec une chaine d’hypermarchés.