Froncer les sourcils, pourquoi le fait-on ?

Notre visage, et en particulier nos yeux, nous permet d’adopter des dizaines d’expressions. Joie, colère surprise etc. Tous ces sentiments peuvent se transmettre sans aucun mot, uniquement en modifiant les traits de notre visage. C’est un aspect de ce qu’on appelle le langage corporel, qui ne se limite par ailleurs pas qu’au visage. Aujourd’hui nous allons expliquer ce que « froncer les sourcils » peut vouloir dire.

Comment « froncer les sourcils » ?

Difficile de décrire une expression de visage, mais disons que c’est faire un pli vertical avec le front au-dessus de l’arête du nez. En gros c’est un peu comme vouloir joindre ses sourcils, le tout, sans fermer les yeux. Il parait qu’un tel geste sollicite une quarantaine de muscles, rien que ça ! Bien sûr, en fonction de l’intensité du froncement et d’autres petits détails, le message ne sera pas le même.

Pourquoi le fait-on ?

On peut transmettre plusieurs idées au travers d’un froncement de sourcils. Le plus souvent on exprime la colère ou la réprobation. On le voit souvent sur le visage des parents d’un enfant qui s’apprête à faire une bêtise. C’est un moyen de dire « n’y penses même pas ! » sans utiliser de mots. C’est un acte préventif. Toutefois, froncer les sourcils peut aussi intervenir après l’accomplissement du méfait. Mais il vient alors transmettre un sentiment de colère. Il sera souvent accompagné de gestes et de cris. Bref, vous vous prenez une soufflante.

Le froncement de sourcils peut aussi être l’expression d’une incompréhension devant quelque chose auquel on ne trouve pas de sens. On verra probablement cette expression sur votre visage si vous surprenez votre femme enceinte jusqu’au cou en train de rajouter des framboises à son pot-au-feu ? Ce sera aussi le cas si vous voyez votre hipster de conjoint sortir de la salle de bain avec la barbe rasée… seulement à gauche. Bref, vous le ferez spontanément devant quelque chose de surréaliste que vous ne pouvez pas comprendre, même en faisant des efforts.