Pourquoi les acides gras sont utiles à notre santé ?

Pourquoi les acides gras sont utiles à notre santé ?

Les acides gras forment une catégorie de la famille des lipides. Autrement, dit, et comme leur nom l’indique, ce sont des graisses. Mais, contrairement à ce qu’on pense souvent, toutes les graisses ne sont pas mauvaises. Les lipides sont une source importante d’énergie pour notre organisme. Leur rôle ne s’arrête toutefois pas là. Les lipides constituent la structure des membranes de nos cellules et sont donc indispensables au bon fonctionnement des organes auxquels elles appartiennent.

Qu’est-ce qu’un acide gras ?

Sans entrer dans les détails chimiques qui en feraient pâlir plus d’un, sachez que les acides gras sont constitués d’atomes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. En fait, il s’agit d’une chaine d’atomes de carbone (de 4 à 22 atomes). Il existe 3 catégories d’acides gras : saturés, insaturés (ou monoinsaturés) et polyinsaturés. Ce sont les atomes d’hydrogène qui vont déterminer à quelle catégorie appartient un acide gras. Ou plus précisément c’est l’absence de certains d’entre eux. En effet, dans un acide gras saturé, chaque atome de carbone est lié à des atomes d’hydrogène. On dit qu’ils sont saturés dans le sens où ils ne peuvent donc plus accueillir d’atome d’hydrogène supplémentaire. Ce ne sera pas le cas des acides gras insaturés et polyinsaturés, qui eux pourraient en accueillir de nouveaux.

En fonction de l’endroit où se trouvent ces « places libres » on aura un type d’acide gras. Par exemple, si cette place se trouve sur le troisième atome de carbone, on aura un Oméga 3, sur le sixième un Oméga 6 etc. Bref, tout est question de chimie avec les acides gras, et c’est cette composition chimique qui va déterminer s’ils sont plus ou moins bons pour la santé.

On retrouvera principalement les acides gras saturés dans la viande, les œufs, le lait, le beurre et dans certaines huiles, comme l’huile de coco et de palme notamment. Les acides gras insaturés, quant à eux, sont essentiellement d’origine végétale.

Quels sont les « bons » acides gras ?

Parmi tous les acides gras, il en existe deux que notre corps ne peut pas synthétiser. Il s’agit des Oméga 3 et 6. Tous deux sont des acides gras polyinsaturés qu’il nous faut donc trouver dans notre alimentation.

Les omégas 3

Les principales sources d’oméga 3 sont les algues, les poissons gras, les graines de lin, les légumes à feuilles vertes comme les salades par exemple, l’avocat etc.

Les omégas 6

Ils sont bien plus simples à trouver. On les retrouve dans la plupart des huiles végétales (pépins de raisin, tournesol, germe de blé, maïs, noix, soja, etc.) ainsi que dans la viande. En fait, il est présent dans la viande principalement à cause des méthodes d’élevage moderne. En effet, le bétail est aujourd’hui principalement nourri au maïs, dont la teneur en oméga 6 est élevée.

Dans quelles proportions ?

Il existe un rapport « idéal » au niveau des apports en omégas 6 et 3. Il faudrait consommer 5 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3. Mais la plupart du temps, dans notre alimentation moderne, on retrouve bien trop d’oméga 6. En effet, on se situerait plutôt dans un rapport de 10 à 15 fois plus d’oméga 6. C’est pourquoi il faut savoir ajouter des omégas 3 à notre alimentation, tout en limitant les omégas 6.

Les bénéfices pour la santé

Les glucides ne sont pas les seuls pourvoyeurs d’énergie de notre corps.. Les lipides, et les acides gras en particulier, en fournissent aussi une grande partie.

On déconseille la consommation d’acides gras saturés. Des études ont démontré qu’il y a une corrélation entre la quantité de gras saturés et un taux anormalement élevé de cholestérol, ce qui augmente les risques de maladies cardiovasculaires. Pour les autres, il en existe surtout deux dont notre organisme a besoin : les omégas 3 et 6. En effet, ils prennent part à presque tous les phénomènes qui se déroulent dans notre corps. Ce sont par ailleurs des précurseurs hormonaux aux qualités presque opposées.

Les omégas 3 ont une action anti-inflammatoire, anti-agrégante et vasodilatatrice alors que les omégas 6 favorisent l’inflammation, la coagulation et la vasoconstriction. Toutes ces réactions sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Cependant, on constate souvent un apport trop élevé en oméga 6, propice aux maladies inflammatoire et favorisant le développement des cancers. En conséquence, il faut privilégier l’oméga 3, plus rare.

En ce qui concerne les oméga 3 et 6, les membranes de toutes nos cellules en sont constituées. Vous comprendrez donc aisément à quel point ils sont utiles. Tout est donc une question d’équilibre, ou plutôt de rapport idéal.

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