On ne peut pas éternuer les yeux ouverts

Parmi toutes ces choses que nous faisons continuellement et auxquelles nous ne prêtons aucune attention nous trouvons le fait d’éternuer. Rhume, allergie ou encore réflexe photo-sternutatoire (le fait d’éternuer lorsqu’on est exposé au soleil) , il existe de nombreuses raisons à un éternuement. En revanche certaines choses sont immuables, comme le fait que nous fermions toujours les yeux en éternuant.

C’est quoi « éternuer » ?

L’éternuement est un réflexe tout ce qu’il y a de plus normal. On expulse l’air contenu dans nos poumons par le nez et par la bouche. Il s’agit le plus souvent d’une réaction à une irritation de la muqueuse nasale. Bien que son mécanisme ait été étudié, il n’a pas été entièrement compris et on ne sait finalement que peu de choses sur l’éternuement. On sait seulement que la muqueuse transmet un signal lorsqu’elle est irritée et que le corps y répond par le fait d’éternuer. Le but est bien évidemment de purger notre nez des particules, virus et autres microbes qui pourraient s’y trouver. Bref, c’est un réflexe de défense.

Pourquoi ne peut-on pas garder les yeux ouverts ?

Lorsque nous éternuons, nous expirons l’air de nos poumons à plus de 150 km/h. C’est un réflexe assez violent pour notre corps et il semblerait que notre cerveau le sache très bien. En effet, si nous ne pouvons pas garder les yeux ouverts, c’est parce qu’il s’agit là aussi d’un réflexe contre lequel nous ne pouvons rien faire. Si on y pense, la raison est assez simple à comprendre. La force avec laquelle nous laissons échapper l’air pourrait avoir de fâcheuses conséquences, comme celle de faire sortir nos yeux de leur orbite !

En effet, si nos yeux ont une cavité où loger, cette dernière n’est pas fermée. Nos yeux partagent donc leur espace avec la gorge et la cavité nasale. On pourrait dire que chacun a sa chambre mais que tous les trois vivent dans la même maison. Un courant d’air un peu trop violent dans une pièce et toutes les portes claquent. C’est un peu le même problème ici. Remercions donc l’évolution ou la capacité d’adaptation de notre cerveau pour ne pas risquer de perdre un œil à chaque fois que l’envie d’éternuer nous prend.