Comment lire l’étiquette d’un complément alimentaire ?

Étiquette

Lire une étiquette de complément alimentaire peut parfois se révéler difficile.

Comment lire l’étiquette d’un complément alimentaire ?

Comprendre ce qu’il y a dans un complément alimentaire n’est pas toujours chose aisée. On y fait référence à des notions que nous ne connaissons pas tous. Ainsi y parle-t-on d’AR, d’extrait standardisé ou encore d’unité internationale. Le but n’est pas d’entrer dans le détail de la composition des produits. Il sera seulement question ici d’un tour d’horizon des notions qui peuvent apparaitre sur un emballage ou une étiquette de complément alimentaire.

Les différentes notions qu’il est possible de rencontrer

Les apports de référence

La réglementation stipule que l’étiquetage des compléments alimentaires doit « exprimer en pourcentage des valeurs de référence pour les nutriments ». En d’autres termes, il faut que soit mentionnée, en pourcentage de nos besoins quotidiens, quelle quantité d’actif le produit contient. Comme on aime les choses compliquées, on a abandonné la notion d’apports journaliers recommandés (AJR). On l’a dorénavant remplacée par les AR, apports de référence, les AQR, apports quotidiens de référence ou les VNR, valeurs nutritionnelles de référence. Pour faire simple, c’est la même chose que pour les glucides, lipides et protéines de nos produits du quotidien, mais rapportée aux vitamines, sels minéraux etc.

Extrait titré ou standardisé

Un extrait titré ou standardisé est un extrait à forte concentration en substances actives. Par exemple on parlera d’extrait de myrtille titré à 25% en anthocyanosides, la substance active de cette dernière. Cette standardisation permet de garantir une concentration équivalente pour tous les compléments alimentaires. Quelle que soit l’origine du produit ou la récolte, il est donc possible de comparer l’efficacité de la substance. Lorsqu’un produit n’est pas titré ou standardisé, la concentration en molécules actives ne peut pas être garantie.

Équivalents plantes sèches

En ce qui concerne les plantes, on fait parfois mention d’une équivalence. Par exemple, on pourra voir « extrait de feuille de X = 300 mg (25:1). Il faudra comprendre que pour obtenir 300 mg de cet extrait il a fallut utiliser 7500 mg de plante sèches (300 x 25). Cette mention n’a pas réellement d’incidence sur le produit dans la mesure ou elle ne reflète pas la quantité de substance active. D’où l’intéret de la notion d’extrait standardisé, car rien ne garantie qu’utiliser une grande quantité d’une plante rende meilleur l’extrait plus efficace.

Vitamines et UI

La plupart du temps, on exprime une quantité de vitamines en milligrammes (mg). Toutefois, certains produits, notamment ceux présents sur le marché international, les expriment en unités internationales (UI). Il faut être prudent car ces deux unités de mesure ne se valent pas. En effet, une unité internationale équivaut à environ deux-tiers d’un milligramme. Ainsi, si on annonce 300 UI de vitamines, il faudra comprendre qu’il y a une dose d’environ 200 mg de vitamines dans ce produit.

Enzymes et GDU/g

L’acronyme GDU signifie unité de digestion de gélatine, en anglais. Il mesure la digestion d’une protéine ou de gélatine par une enzyme, comme la papaïne ou la bromélaïne, par exemple. Si le dosage est de 2400 GDU/g, cela signifie qu’un gramme de substance détient 2400 GDU, c’est-à-dire d’activité enzymatique pour une unité de complément alimentaire.

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