Ampoules LED ou pas ?

Finalement, quelle ampoule choisir pour sauver la planète... et nos yeux ?

LED, que doit-on en penser ?

L’information circule vite, et parfois pas aussi bien qu’elle le devrait. Si on en croit certains articles ou émissions de télé, les ampoules LED nous feraient courir un risque. Il semblerait que nous soyons devant un cruel dilemme. Sacrifier la planète mais préserver notre vue ou tenter d’infléchir la course du climat, mais au prix de nos yeux ? Ces ampoules, présentées comme une révolution technologique qui allaient nous faire économiser des millions de kilowatts, auraient une face cachée pour le moins ennuyeuse. Cette face cachée est la lumière bleue, dont on sait maintenant qu’elle présente des risques pour nos yeux. Mais les choses ne sont jamais simples, et en réalité, toutes les ampoules LED ne sont pas particulièrement nocives. Mais cette partie de l’information semble s’être perdue dans les méandres du net.

Qu’est-ce qu’une ampoule LED ?

A l’inverse des autres types d’ampoules, les ampoules LED sont exclusivement électriques. C’est à dire qu’elles fonctionnent sans aucun gaz ou autres particules. La forme d’ampoule n’est en fait qu’un habillage, dont la seule utilité est de mieux diffuser la lumière. Comme son nom l’indique, sa technologie est basée sur les LED ou diodes électroluminescentes, utilisées jusqu’alors en électronique. Elles sont de 3 couleurs : bleues, vertes et rouge. C’est par la combinaison de plusieurs diodes que l’on obtient une lumière blanche, propre à l’éclairage domestique.

Les avantages de l’éclairage LED

Il existe 4 principaux types d’ampoules : incandescence, halogène, fluocompacte et LED. Techniquement, on peut difficilement trouver mieux que cette dernière. En effet, que ce soit d’un point de vue flux lumineux, consommation, durée de vie ou même réactivité de l’allumage, l’ampoule LED tient le haut du pavé.

Petit comparatif

  • L’ampoule à incandescence : seulement 9 à 15lm par watt, très énergivore, seulement 1000 heures de durée de vie. Seul bon point, un allumage instantané. Interdite à la vente depuis 2012.
  • L’ampoule halogène : 15 à 27lm par watt, consommation élevée, environ 3000 heures de durée de vie et allumage instantané. Interdite à la vente en septembre 2018.
  • L’ampoule fluocompacte : 50 à 70lm par watt, consommation moyenne, 6 à 7.000 heures de durée de vie, latence à l’allumage d’environ 10 secondes. Attention toutefois, elle émet des UV et contient du mercure.
  • L’ampoule LED : 40 à 80lm par watt, faible consommation, 20 à 40.000 heures de durée de vie et allumage instantané.

Pour rappel le lm est le lumen, l’unité de mesure de la quantité de lumière émise par l’ampoule. Ici ramené au watt, pour un meilleur aperçu de la consommation relative.

Que lui reproche-t’on ?

Depuis quelques temps, on peut voir fleurir des articles, plus ou moins sérieux, alertant sur les risques des ampoules LED. En effet, une série d’études a alerté sur la dangerosité de certaines ampoules, et plus particulièrement de la lumière bleue. En effet la lumière bleue est une composante de la lumière blanche émise par les ampoules LED. Nous sommes conscients, depuis un moment déjà, que ce type de rayonnement est à surveiller, et qu’au même titre que notre peau a un capital soleil, nos yeux ont un capital lumière. Toutefois réduire les ampoules LED à la seule lumière bleue revient à dire que le soleil ne dégage que des UV.

Que dit le rapport de l’Anses ?

Les conclusions du rapport de l’Anses pointent essentiellement deux points :

  • La proportion de lumière bleue utilisée dans les ampoules LED blanches. L’Anses insiste sur les yeux des enfants, en raison de la transparence de leur cristallin.
  • La trop forte luminescence des LED. C’est à dire le rapport entre leur taille et la puissance qu’elles dégagent.

En quoi a consisté l’étude de l’Inserm ?

L’étude de l’Inserm insiste elle aussi sur la dangerosité de la lumière bleue. En effet, les données recueillies relatives à l’exposition de rats à divers types d’éclairages montrent que la lumière bleue présente une réelle toxicité. C’est pourquoi l’Inserm s’interroge sur les risques sanitaires encourus, et plus particulièrement les risques de DMLA précoce.

Que peut-on en conclure ?

Il existe déjà des normes relatives aux éclairages, mais elles sont peu pertinentes en ce qui concerne les LED. Ce qui inquiète, plus encore que les ampoules elles-mêmes, c’est le manque d’encadrement de leur commercialisation. La conclusion de l’Anses n’est pas qu’il faut retirer ces ampoules de la circulation, mais que « seules les LED appartenant à des groupes de risques similaires à ceux des éclairages traditionnels soient accessibles pour le grand public« . Le contenu de ces rapports est certes pertinent, mais la lecture qui en est faite par certains s’avère être une somme de raccourcis et d’approximations.

Comment bien choisir mon ampoule LED ?

Avec la disparition des ampoules halogènes, le LED est presque le seul choix qui s’offre à nous dorénavant. Pour autant, il ne faut pas acheter n’importe quoi. Le sujet étant plutôt vaste, et méritant plusieurs explications, voici le lien menant à un article spécifique sur le choix d’une ampoule LED : Ampoule LED, Comment bien la choisir ?

 

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